#rêve2018/03/06 [22]

Dans une plaine, des milliers d’hommes au casque gris, sous le même uniforme – des soldats massacrés et pas d’ennemi visible. Se tuaient-ils les uns les autres ? Je m’en échappais, arrivais dans une sorte de bunker-hôtel aux pièces étroites. Frigidaire plein, conditions de vie acceptables. Je laissais ma famille et allais chercher du travail dans une entreprise « branchée » : des ordinateurs peints à la bombe, des activités cryptiques. Je voulais retourner à l’hôtel. L’un des employés m’accompagnait, pas moyen de retrouver l’hôtel – à la place, un établissement luxueux avec des vitrines et des bijoux.

#rêve2018/03/06 [22]

#rêve2018/02/06 [21]

Un ami que je ne vois plus depuis des années réapparaissait. D’abord dans notre voiture neuve, il me prenait le volant des mains, la voiture versait dans le fossé, il filait sous l’aubépine et la sortait de là, plus de toit, arraché. Puis je le retrouvais dans la chambre, il avait rehaussé les lits et les avait placés tête-bêche. Il coupait ensuite les pieds d’une table en petits cubes et les liait ensemble « pour faire une plaque chauffante sur la gazinière ».

#rêve2018/02/06 [21]

#rêve2018/26/05 [20]

Je me retrouvais sur un trottoir encombré de bras et de jambes factices, près d’un grand centre de congrès. C’était un salon des prothèses, je croisais des gens sans membres, et même une fille qui n’avait plus que les épaules et la tête, le reste de son corps était comme ces personnages de bois pour les dessinateurs. Elle chantait. Puis il y avait l’organisation d’une sorte de randonnée pour ces amputés, des indications à la craie sur le trajet, qui les prévenaient des difficultés. Je m’en éloignais, arrivais dans une cuvette en contrebas de la tour Eiffel, couverte de racines auxquelles je devais m’agripper pour sortir.

#rêve2018/26/05 [20]

#rêve2018/13/05 [19]

Je décidais finalement de quitter mes amis et de faire cette croisière fluviale avec des inconnus. Je me retrouvais assis sur un siège en hauteur, à l’arrière d’une pénichette gondole, avec d’autres gens et nous traversions la ville par les canaux. Nous nous arrêtions à une étape touristique pour manger — un restaurant souterrain au bout de larges marches de vieilles pierres. On me considérait comme un nouveau, je ne leur étais pas familier. En dessert, on me proposa une très grosse bouteille d’alcool blanc et un gâteau de poisson. J’hésitais, puis, par correction, je dis oui au gâteau. Je désirais ensuite les laisser entre eux et m’en aller, je me perdais dans les escaliers troglodytes ; puis dans des rues de plus en plus étroites. Le crépuscule arrivait. Je hélais un motocycliste patibulaire qui trimballait un énorme moteur avec un palan. Lui et d’autres se regroupaient autour de moi, pour m’offrir leur aide. Je leur expliquais ne pas connaître la ville et m’être garé près d’un stade. Des stades, dirent-ils, il y en avait deux. Et un doute m’étreignait alors : étais-je vraiment venu en voiture ?

#rêve2018/13/05 [19]

#rêve2018/11/05 [18]

J’étais accaparé toute la journée dans une chambre funéraire, par le décès d’une inconnue. Il s’ensuivait mille contrariétés, pour moi, ma belle-famille et mes proches (le corps était trop grand, les embaumeurs ne travaillaient pas, etc.) auxquelles j’aurais dû ne pas être mêlé, puisque j’ignorais tout de la morte. Je m’aperçus qu’il était déjà 19 h 30. Sur la place, l’étal d’un brocanteur qui ne vendait que des cornes noires. Il me dit que la défunte avait la particularité d’entendre les cloches, toutes les cloches, quel que soit l’endroit où elle se tenait. Finalement, au lieu de l’enterrer, on l’a accrochée avec quatre cordes à la croisée de deux solides poutres.

#rêve2018/11/05 [18]

#rêve2018/03/05 [17]

Nous nous promenions derrière la maison, je découvrais un renfoncement en béton, bas de plafond, que je ne connaissais pas, avec des poules — et des objets qui nous appartenaient, mais dont j’avais oublié l’existence. Je me baissais et entrais. Ça donnait sur une très grande pièce en bois au parquet brut un peu en pente, deux mezzanines, une modeste et une gigantesque, une paillasse devant des fenêtres comme une véranda, avec un vivarium et une souris qui plongeait dans l’eau d’une bonbonne de verre. Je retrouvais des meubles que je ne me souvenais pas avoir entreposés là. Je me demandais : pourquoi n’avait-on jamais investi cette partie-là de la maison ?

#rêve2018/03/05 [17]

#rêve2018/21/04 [16]

De retour d’un salon en Angleterre. Nous repartons en avion, un gamin et moi. Enfin, pas dans, mais dessus : nous nous asseyons sur la carlingue, chacun son appareil. Nous survolons la côte, puis la Manche. Je vois l’avion du gamin continuer tout droit vers un ciel menaçant, tandis que je bifurque vers la gauche. À mes pieds, sous le fuselage, une péninsule déchiquetée que je prends pour un archipel. Je comprends que nous nous sommes trompés d’avion, chacun celui de l’autre. Me voilà ramené chez le gamin. L’avion survole une ville, tourne lentement dans une rue. Il suspend son avancée à hauteur de fenêtre. Devant un appartement. Je me retrouve dans un couloir, entouré des membres de la famille du môme, qui sont en train de faire des lessives dans de grandes machines. Malgré mon anglais hésitant, il va falloir que je leur explique la méprise ; que je leur annonce que leur gamin est en ce moment en route vers la France, assis sur la carlingue d’un avion qui se dirige vers la tempête.

#rêve2018/21/04 [16]

#rêve2018/09/04 [15]

Fin d’une convention de SF, dans un endroit souterrain étayé comme une mine. Je cherchais à piquer un bouquin qui ne soit ni règle de jdr ni cthulhu. Je ne trouvais que « Prisonniers du temps » de Brian Aldiss, jaune et vert en coll. Opta. Puis j’entendis qu’un vampire rodait. Je regardais par l’angle inférieur d’une fenêtre, il y en avait deux en combinaison blanche et un en combinaison noire. Je rampai sur le sol, de pièce en pièce, ils dressaient contre la façade une sorte de porte pleine inclinée — sans doute pour atteindre le grenier. Je me préparai à me montrer et signifier que j’appelais la police. La pièce s’assombrissait : ils avaient condamné les ouvertures avec les planches.

#rêve2018/09/04 [15]

#rêve2018/27/03 [14]

Elle me demande de lacer ses chaussures. Un drôle de modèle, bicolore avec des languettes à soufflets, je n’arrive pas à trouver les bons trous pour passer les lacets et je renonce. La maison bruisse de monde. Je dois aller chercher mes propres souliers dans une véranda. Je ne les retrouve pas, je reviens pour le lui dire, elle tend son doigt vers mes pieds : je suis déjà chaussé. Puis elle m’énonce ceci : lorsque tous les services sociaux d’un pays sont privatisés, il n’y a plus de problème de clandestins, car une entreprise ne peut pas être infiltrée, n’est-ce pas — hormis par les actionnaires toxiques.

#rêve2018/27/03 [14]

#rêve2018/26/03 [13]

Nous arrivions en automobile aux États-Unis, dans une large plaine semi-industrielle, mais dégagée. Quatre avions de chasse effectuaient du sur place dans les airs. Puis le chauffeur montrait du doigt notre engin venu du ciel, qui se posait. C’était un bricolage maison, de bric et de broc. L’avant d’une Porsche, et un habitacle en plâtre et en bois (et même avec un chambranle de porte avec les mesures d’enfants inscrites au crayon). Mais ça volait. Nous montions dedans, il y avait les proches du chauffeur, dont sa femme et un autre type avec une barbe crissante. Et l’un d’entre vous.

#rêve2018/26/03 [13]