JOURNAL 2019 / Semaine 43

lundi 21 octobre

Les filles pressées se maquillent au fond de train.

Écrire de l’imaginaire est une activité de placard. Plus le lectorat est exigu, plus la liberté est grande ? Non. Ce lectorat de placard est casanier.

mardi 23 octobre

Pour qu’un texte d’aventure fonctionne, on peut aussi repousser l’écrivain dans les limbes, qu’il n’apparaisse pas dans la narration.

mercredi 24 octobre

Réunion livre Goguettes jusqu’à 2h du matin. Me suis aperçu que je ne connaissais rien de la chanson française. Ouf.

jeudi 25 octobre

Peaky Blinders #5 : toujours ces ralentis, ces gerbes d’étincelles dans l’atelier, cette musique anachronique dissonante, ces gros plans dès qu’il allume une clope, ces répétitions de prénoms (Arthur ! Arthur ! Ada ! Ada ! Polly ! Polly !). Ces ficelles, ces discours mis par d’autres dans la bouche de Thomas. Des raclures en dernier recours face à pire raclures qu’eux – toujours, pires qu’eux, servies sur un plateau, qu’on les voie encore massacrer. Bref, je me lasse.

vendredi 26 octobre

Déjà vendredi ?

samedi 27 octobre

Vi The clovehitch killer (Duncan Skiles), sur un fils qui suspecte son père d’être un serial k. Famille croyante, etc. Glaçant et très réussi.

dimanche 28 octobre

Lire un roman ne m’a jamais incité à l’analyser – ni, donc, à pouvoir en restituer quelque chose, à parler de son propos, de ses qualités, etc. Un roman est une interface entre moi et mon imagination. Je lis, mon esprit vagabonde, bombardé de choses impromptues (le passé entouré de gradins, dans Tristesse de la terre d’Éric Vuillard ; le fabuleux pouvoir de combustion du sens à travers le spectacle) ; et donc, moins l’auteur met en mots les saillies de son intelligence, ce qui interrompt la trame, plus l’incitation est aisée. Il faut donc que le récit soit délivré sans la présence de qui l’écrit. La réflexion de l’auteur sur de son texte ne m’est pas utile, ni l’indicatif de son degré de subtilité avec ses remarques parasites. Lorsqu’il trouve un équilibre entre ses pensées signifiées par un autre biais que ses personnages, et une narration qui à un moment s’échappe également des nécessités de l’histoire pour partir en biais, là, oui. Ce flottement où ce qui est écrit se détache à la fois de l’histoire et de la réflexion et où, là, mon esprit suit, là, mon imagination est attirée, sans bride. Vuillard recouvre littéralement son récit sous sa propre réflexion. Moi, je n’ai que difficilement pu rêver.

La loi au service des puissants et les puissants au-dessus de la loi.

Le mariage des deux antiques fléaux : la cupidité et la peur. (la narratrice dans Inherent vice (Paul Thomas Anderson).

JOURNAL 2019 / Semaine 43

JOURNAL 2019 / Semaine 42

lundi 14 octobre

La médiocrité se cache derrière le vernis sélectif.

mardi 15 octobre

La politique affirme pouvoir nous protéger de ses propres exactions.

mercredi 16 octobre

Travail.

Vu The son S02 (série avec Pierce Brosnan) : au bout de quelques épisodes, beaucoup de séries n’ont plus rien à dire.

jeudi 17 octobre

255 ans d’invités à La Grange pour un repas et une causerie jusqu’à 19 h.

vendredi 18 octobre

Facebook vs vraie vie. Hier, avons eu à déjeuner : Jeannine (90 ans), Bernard (85 ans) et Raymond (80 ans). Merci d’avoir venus et d’avoir foutu d’l’ambiance ! Discussion non polémiste, mais très touchante, évocation détaillée de la génération rurale née entre 1925 et 1945. Puis, aujourd’hui, avons été acheté une bouteille de Matusalem Gran Reserva (vieux rhum contre la grippe, en complément du vaccin) et en traversant la forêt, paf ! un cerf à dix mètres de la voiture, haut comme un cheval avec des bois presque noirs. Du soleil sur les routes mouillées. Bref, la vraie vie vs Facebook. Et puis je relis Robinson Crusoé, dans l’agréable et fine traduction de Françoise du Sorbier. Et voilà que je lis : Je considérais maintenant le monde comme un lieu lointain où je n’avais rien à faire, dont je n’attendais rien, et qui ne m’inspirait aucun désir : en somme, un lieu avec lequel je n’avais plus de commerce et n’en aurais probablement plus jamais. (p. 174). Alors, vraie vie ou vraie vie ?

samedi 19 octobre

Seules les trois tirades et demi de Tom Hardy sont à sauver de Peaky Blinders #4.

Par contre, Kelly Reilly dans Yellowstone, ouch. Elle est immense !

dimanche 20 octobre

Après Mes Moires de Dionnet, j’ai donc lu Delirium, celles de Druillet. Du coup, j’ai remis le nez dans ses vieilles bandes. En dehors de la charge nostalgique des 6 voyages de Lone Sloane et de quelques belles planches des albums suivants, il faut bien admettre que c’est assez laid.

Il pleut. Les chattes regardent toutes les deux tomber la pluie sur le banc, dehors, à l’abri sous l’avancée du grenier.

JOURNAL 2019 / Semaine 42

JOURNAL 2019 / Semaine 41

lundi 7 octobre

[Tout d’abord, j’ai besoin d’un éditeur. Déjà parce que je l’aime mon éditeur, on discute ensemble, on parle littérature, on boit des coups, on voyage, on travaille et on se marre.]…[Après m’avoir aidé à parachever un livre, il en parle aux libraires, les rencontre, met mon texte en avant, leur demande de le lire, de le vendre aux lecteurs qui vivent autour de leur librairie et que je n’ai aucune chance d’atteindre avec l’internet d’aujourd’hui.] (Piqué à Thierry Crouzet)

Et aussi, du même : [Je poste une blague en ligne : « Prix littéraires : ils sont si nombreux que je dois le faire exprès pour n’être dans aucun. » Mais ce n’est pas rigolo, c’est même putain de frustrant, avoir l’impression que tous les autres sont des écrivains respectables et pas moi.] Non, rien….

(Le mien d’éditeur, j’ai ébrêché l’image qu’il veut donner de lui, et en y répondant de sa manière, il l’a élargie.)

Carnival Row : parallèle à retenir entre les dos de ceux qui se flagellent el les cicatrices des ex-fées mutilées.

mardi 8 octobre

Travaillé sur Caïman et c’est tout.

mercredi 9 octobre

Idem 8.

jeudi 10 octobre

Idem 9 + deux kilos de coulemelles.

vendredi 11 octobre

Idem 10 + cardiologie à Auxerre : pile du défibrillateur à 80%.

samedi 12 octobre

Quoi donc ? Du monde à la maison, un canard à l’orange.

dimanche 13 octobre

Salon du livre de Migennes.

Cher journal, j’ai pas envie de causer. Je pense à des tas de trucs, mais je trouve insane de t’en faire part tous les jours. C’est un jeu à la con.

JOURNAL 2019 / Semaine 41

JOURNAL 2019 / Semaine 40

lundi 30 septembre

Tenu vingt minutes devant The wandering earth (SF chinoise) où comment constater le sacrifice du cinéma à des considérations géo-financières. Nul, laid et rebattu.

mardi 1 octobre

La gamine Catherine les a à son tour, ses soixante-et-un ans !

mercredi 2 octobre

Lu Robur-le-Conquérant / Maître du Monde (Jules Verne) et travaillé à Caïman.

jeudi 3 octobre

Lu Chien du Heaume (Justine Niogret) / Kull le roi barbare (R. E. Howard) et au travaillé à Caïman.

vendredi 4 octobre

Lu Les culbuteurs de l’enfer (Roger Zelazny) / Relation du voyage d’Aguirre (Francisco Vasquez) et travaillé à Caïman.

samedi 5 octobre

Lu Épées et mort (Fritz Leiber) / La citadelle écarlate (anthologie) et travaillé à Caïman.

Ai animé le Goût des livres au Maquis, parlé de Grossir le ciel (Franck Bouisse) et de Demasiado corazón (Pino Cacucci). Ai embarqué un Vuilliard sur Buffalo Bill.

dimanche 6 octobre

Lu… rien : c’est dimanche. Goguettes au Maquis.

JOURNAL 2019 / Semaine 40

JOURNAL 2019 / Semaine 39

lundi 23 septembre

Entamé une relecture de Leiber (Le cycle des épées) pour consolider la partie Sword & Sorcery de Caïman. C’est à la fois écrit de manière bancale, sans rythme, avec des phrases longues et mal fichues, mais, dans le domaine, c’est tout de même pas mal. Les personnages sont attachants, on ne sait vraiment jamais vers quoi se dirige l’histoire. Il y a un certain charme à l’affaire. Et Leiber place des propos, des opinions qui sortent du cadre – comme le laïus politique d’un héros bourré face au chef de la guilde des voleurs dans Mauvaise rencontre à Lankhmar : le discours est plus brillant que le personnage et arrive là de manière inattendue et bancale. Ça parle de politique et de voleurs. Bien vu.

mardi 24 septembre

Nos dirigeants gouvernent sous la protection de la police.

mercredi 25 septembre

Je ne regarde plus la télé depuis que Lepers est parti, mais ce doit être Questions pour un nichon maintenant, non ?

Hollow coast.

jeudi 26 septembre

(Mode zombie, comme le More brains du Retour des morts-vivants de Dan O’Bannon 🙂 On – veut – des – é – lé – ments – de – lan – guage.

vendredi 27 septembre

Boulot sur CAÏMAN.

Vu P.T.U. (Johnnie To) : filmé uniquement la nuit lorsque les magasins sont fermés, plus de 2 ans de tournage, d’après Dionnet.

samedi 28 septembre

Le monde est plein de petites vies (une aristocrate dans Maîtres & valets).

dimanche 29 septembre

Vu la série The Fall : c’est étrange, Gillian Anderson parle de plus en plus bas à mesure de son enquête, qu’elle en devient inintelligible, et le serial killer choisit de se tuer. Une parabole sur l’impuissance de la police ?

Vu aussi Maitres & vallets où on croise brièvement l’actrice Niamh McGrady, qu’on croise brièvement dans The Fall.

JOURNAL 2019 / Semaine 39

JOURNAL 2019 / semaine 38

lundi 16 septembre

Oh ! Les Moutons électriques republient du Ayerdhal, du Jaworski et du Ruaud. En fait, ils n’ont que deux auteurs : Jaworski et Ulule.

Un détective privé nommé Seldom Sober.

mardi 17 septembre

Je ne circonscris pas mes récits au milieu d’écrivains que je côtoie.

Tout futur technologique est obsolète par nature.

mercredi 18 septembre

Ai donc appris ce week-end que la qualité d’un roman dépend aussi du nombre d’écrans dont dispose l’écrivain pour le saisir et coordonner tous ses logiciels d’aide à la structuration du récit.

Lu Sur Mars (Arnauld Pontier chez III5) : aimable novella qui use sans recul de name-dropping, des deux-points et de tirets.

Anniversaire. Dionnet : Mes moires et Defoe : Robinson Crusoë.

jeudi 19 septembre

En route pour une vaillante soixante-deuxième année !

Ai appris dans La centrale d’énergie (John Buchan) qu’on appelle bonnet de nuit le petit verre d’alcool avant le coucher.

vendredi 20 septembre

Dans Mes moires, Dionnet ne présente pas les personnes dont il parle. C’est inutile : je les connais toutes ou presque, pour leur travail et leurs curiosités, depuis la fin des années soixante… Et il n’aborde pas leur mort.

samedi 21 septembre

Faire travailler son imagination sur la constatation que beaucoup de couvertures des littératures de l’imaginaire présentent un personnage vu de dos. En dresser la liste. BD d’après Jaworski / Chien du Heaume / Seppuku / etc.

dimanche 22 septembre

Ai effectué le découpage des futures Chroniques de Caïman en 76 chapitres. Ma méthode de travail sera de m’inspirer d’un ensemble de livres pour chaque univers (i y en a quatre) : Leiber, Niogret & Zelazny / Gianbatista Basile & Perrault / Francisco Vásquez, Cabeza de Vaca & Catalina de Erauso. Plus Ogrur, qui se fera écraser par un autre personnage au mileu du livre. Dans Caïman, une sorte de post-apo ras-du-sol mais également en orbite, il y aura des objets-fantasy comme le crâne de Gretha Thunberg et des phrases comme : Le XXIe siècle sera bref.

Ne me manque plus que 40 000 signes (ou trois chapitres) pour conclure Tous mes potes sont des bâtards : je laisse reposer quelques temps pour nourrir l’inspiration, histoire de ne pas le terminer de manière descendante.

L’imagination n’est-elle pas trahie par l’action ? Écrire est-il mieux que rêvasser ? L’imagination a-t-elle besoin d’un support manufacturé (livre ou DVD) alors que seule la pluie d’un dimanche après-midi suffit ?

JOURNAL 2019 / semaine 38

JOURNAL 2019 / semaine 37

lundi 9 septembre

Chaque vie n’est au plus qu’une existence brièvement tolérée dans une civilisation du massacre. Chaque start-up en est un point de maillage, chaque bref soulèvement populaire un interlude consenti, comme un prédateur surveille sa proie du coin de l’œil.

Un roman n’agit jamais sur le réel ; un roman est circonscrit à ses propres limites, il n’en déborde jamais –même Dick et son jeu sur la réalité. Tout cela n’est qu’écriture, rien d’autre.

mardi 10 septembre

L’emploi du mot assumé dans l’expression hommage assumé à la pop culture est stupide.

mercredi 11 septembre

Pour Tous mes potes sont des bâtards, je chercherai un éditeur d’imaginaire éloigné de la fantasy post-pubère et pré-variqueuse.

jeudi 12 septembre

Avons survécu à un 11/09 de plus !

vendredi 13 septembre

À Ravières.

samedi 14 septembre

Causerie avec Lionel Davoust à propos des méthodes d’écriture.

dimanche 15 septembre

Croisé Yann Minh : lui, dit-il, vit au XXIe siècle, dans un urbain futuriste conceptualisé par Ricardo Bofil ; désignant Ravières – un vieux bourg vide dont la moitié des maisons sont à vendre – il dit qu’il est venu au XXe siècle le temps d’un salon. Je songe au contraire que nous pourrions être au XXIIe, dans l’état d’un monde après l’échec du XXIe. Le XXIe sera bref, me suis-je dit sur la route du retour. Ai derechef commencé une novella, que j’ai d’abord pensée pour l’éditeur III5 – ou pour Le Bélial’ – mais que je vais tresser aux trois autres parties qui composeront CAÏMAN (ou Chroniques de Caïman sans doute).

JOURNAL 2019 / semaine 37

JOURNAL 2019 / semaine 36

lundi 2 septembre

Bouclé la nouvelle pour Dimension Dimensions de Villacampa : ayant relu Poe, il s’agit de l’Aventure sans pareille d’un certain Bluddennuff – parodie.

Vu Ichi the killer (Takashi Miike) : c’est tout de même essentiellement grotesque.

mardi 3 septembre

Remis sur TMPSDB. À terminer pour la fin du mois, de manière à entamer CAÏMAN (dans lequel, surprise, on retrouvera Ogrur le minuscule. Ce sera un livre d’ampleur, contrairement aux deux récréation que sont Le Chevalier Compost et Tous mes potes sont des bâtards.

mercredi 4 septembre

Desserrer les mâchoires opposées de la conscience trop préhensile.

Pas de plan précis, l’intuition et la liberté de bifurquer, faut que je puisse raconter n’importe quoi, sinon, par anticipation, je m’emmerde autant que lecteur s’emmerderait.

jeudi 5 septembre

Pourquoi ne pas appliquer dans les tribunaux l’idée de caisse sans caissière ? Pas de magistrats, pas d’avocats ni de défense et de jurés : l’inculpé se démerde seul.

Public / privé ; chômage / retraites ; répression / impunitarisme ; polémiques / commentaires : coincé là-dedans depuis des décennies, le pays n’est pas près de relever les yeux vers les étoiles.

Faudrait faire un recueil des illustrations de couverture avec ces personnages de dos.

Le jour où tous ces dirigeants grotesques tomberont de leur trône, ça risque de faire autant de poussière sur le globe que la météorite qui a tué les dinosaures.

vendredi 6 septembre

De quoi l’écriture est-elle le symptôme lorsque tu te lèves à 4h30 pour retoucher un dialogue entre une gamine invisible et un loup de fer-noir en écoutant des motets de Schütz ?

Une société gère le suivi de ceux qui sont sortis par accident du monde naturel ( expression tirée du vingt-sixième rêve de John Buchan). Un service occulte qui s’occupe de ceux qui ont fait un voyage dans le paranormal, dans une autre dimension, dans le temps, etc. Avantage de pouvoir croiser des tas de récits, des tas de genres et des tas de personnages.

samedi 7 septembre

Et plus dure sera la chute / Épluchure sera l’adulte.

Fixez le soleil à travers vos paupières closes. Passez votre doigt devant. Le discernez-vous sous la forme d’une ombre ?

dimanche 8 septembre

Ouf : enfin une journée sans fulgurance intellectuelle, sans sursaut subtil, sans rapace mouvement de conscience fondant toutes griffes dehors sur l’Existence et les mots qu’on peut en dire.

JOURNAL 2019 / semaine 36

JOURNAL 2019 / Semaine 35

lundi 26 août

Donc, gouvernance planétaire : 7 ou 8 cons qui accaparent 40 millions d’euros pour vanner entre-soi et rentrée littéraire : Moix.

Le dernier mot du mourant à ceux qui se penchaient sir lui fut : chuut….

Jamais les décors en CGI du futur film tiré des Montagnes hallucinées (Lovecraft) ne pourront égaler en étrangeté celles tournées par Herzog et Peter Deitlinger dans le bonus Under the ice de Encounters et the end of the word. Survol de la McMurdo Dry Valley en Antarctique. Vu avec déléctation l’interview de WH par Jonathan Demme dans l’autre disque bonus.

mardi 27 août

Être témoin de choses qui nous procurent de belles pensées.

Revu The white diamond de Werner Herzoz en VO non sous-titrée. Ai-je bien compris ceci : le type survole un village, les locaux l’observent, mais comme le ballon est une technologie bien au-delà de leur capacité conceptuelle,ils ne le voient pas. Ce qu’ils voient, c’est un homme seul qui vole dans le ciel.

Dans CAÏMAN, utiliser aussi des dendronautes qui se déplacent au-dessus des arbres en ballon individuel.

mercredi 28 août

l’Ardèche est recouverte de sauterelles aussi diversement colorées que des confettis. L’apocalypse sera joyeuse.

jeudi 29 août

Apéritif chez deux copines de Lisa. Deux chiens. Deux chats.

vendredi 30 août

Minimaliste, T*** traque le superflu ; il s’encombre néanmoins de l’intransigeance.

samedi 31 août

Lisa a 30 ans.

dimanche 1 septembre

Vide-greniers dans la Drôme et dans l’Ardèche.

JOURNAL 2019 / Semaine 35

JOURNAL 2019 / Semaine 34

lundi 19 août

Supprimons les craies et le tableau noir : après tout, ces outils ont participé à la mise au point de l’arme nucléaire.

mardi 20 août

Vu la troupe de la Grande Hâte. Le Revizor (Gogol) et Les Brigands (Schiller).

mercredi 21 août

Lu Les naufragés de Hernán Niera. La partie concernant l’histoire de l’île Ameland est très forte.

Ai répondu au questionnaire de Jean-Guillaume Lanuque concernant un Dimension fantastique. Le jeu est amusant.

jeudi 22 août

Lucius Vorenus (Rome) a le visage aussi inexpressif et figé que Macron.

Les pies font leur nid à une hauteur qui dépend de la pluie à venir. Et elles y placent un couvercle.

vendredi 23 août

TMPSDB : la scène où tous sont pendus par les yeux à l’arbre tournaillant, devant Valentine et ses amis les animaux magiques.

CAÏMAN : il y aura aussi des humains transmués en végétaux – le stade ultime des verts.

Lu Pâques noires de James Blish : narration froide et assez… ésotérique. L’esprit peine à se fixer sur les pages.

samedi 24 août

Commencé à relire pour la pleintième fois le roman auquel je trouve toujours le même plaisir : Les aventures de Gordon Pym de Nantucket. Après, je relirai Le sphinx des glace : puis je tenterai de terminer Les montagnes hallucinées.

dimanche 25 août

Trouvé des daubes au vide-grenier. Dont 3 Russ Meyer vendus 0,50€ par un gars qui avait l’air limité. Il a cru que j’achetai du porno avec des gros seins. Je me suis fait un nouveau copain.

JOURNAL 2019 / Semaine 34