#rêve2019/17/02 [8]

Nous étions une foule, sur une promenade face à la mer. À l’horizon, une sorte de plongeoir avec les silhouettes d’amis, un promontoire rocheux et la proue d’un énorme navire. Je visais le plongeoir à travers mon appareil photo (un petit Rollei). Le volet de l’obturateur s’abaissait en même temps que surgissait une vague absolument énorme, un mur d’eau. Plus de plongeoir. La proue du navire surplombait maintenant la foule. « Ça passe ! » assurait quelqu’un au pilote et aux enfants dont on voyait la tête par les fenêtres. Je redoutais d’avoir perdu mes amis, ils me rejoignaient depuis l’arrière. Puis la mer, l’éperon rocheux et nous tous, nous nous délitions en petits morceaux de viande de kebab.

#rêve2019/17/02 [8]

#rêve2019/09/02 [6]

Je trouvais deux volailles toutes plates et complètement desséchées au fond d’un sac. Je cherchais le responsable et le suivais jusqu’à un incinérateur composé de tiroirs de la taille d’un carreau de céramique réfractaire. Il me montrait les cendres de la première volaille, m’encourageant à faire de même avec la seconde. J’allais avec le tiroir dans la forêt, je tombais sur un wagon avec des fenêtres noires. D’un coup, l’affluence dans la forêt, il fallait que nous fuyions en Russie. Je préférai rester ici. Ma sœur prenait le train, avec un nouveau-né dans les bras. 16 ans plus tard, je n’avais toujours pas de nouvelles.

#rêve2019/09/02 [6]

#rêve2019/13/01 [3]

Je devais dormir dans un lit encore chaud du père de mon épouse. La salle de bains était trempée de son passage. Je sortais et me retrouvais sur une embarcation, mi-barque mi-toit en tôle de voiture avec un homme, dans une douve, près des arches d’un vieux pont de pierre. Nous nous battions. Il me blesse. Je le décapite d’un geste lent et large – sans doute avec les ongles. Son corps se cabre ; très progressivement, il tombe à la renverse. Il n’y a pas de sang au rond de son cou. Depuis la berge, je cherche son cadavre dans l’eau brune, très sombre. Je dois le rapprocher du pont. Je le distingue. Je plonge.

#rêve2019/13/01 [3]

#rêve2019/09/01 [2]

Encore un hangar ouvert aux quatre vents, dans une sablière. Il pleut. La kermesse est terminée, ne restent que quelques meubles en inox et deux artisans avec leurs poulets frits et leur pain mou. J’aide à remballer. Je suis pieds nus. Je repousse des rôtis de veau au fond d’un sac pour me faire des sandales avec la barde et les ficelles.

#rêve2019/09/01 [2]