Catherine me rappelait que nous avions aussi acheté l’immeuble en face de l’école. Pourtant, il me paraissait vétuste. J’y entre. Grande cuisine de collectivité au sol gras, vide hors deux blocs d’inox ; un couloir exigu mène à l’entrée donnant sur la rue de l’autre côté — aux boites à lettres, je constate qu’il y a des locataires. De larges escaliers montent aux étages, balustrade autour d’un très grand vide. Je croise un homme qui descend, la barbe couverte de toiles d’araignées. Là-haut, mécanisme complètement rouillé d’ouverture du toit vitré. Demi-tour, des araignées, partout, des fils lourds de poussière qui m’enrobent, et ça grouille et sa saute. En bas, je passe entre des gens qui discutent sans me voir… Nous étions donc propriétaires…