Après une party dans un immeuble de verre, qui se terminait mal — un homme vêtu d’un pull de mohair multicolore plus qu’échancré sur une poitrine velue traquait salement de toutes jeunes filles — je m’échappais par les escaliers qui traversait une salle de bains. On me poursuivait. Je me réfugiai dans une sorte de brocante de toiles translucides vertes et de vieux meubles en bois sombre. Le responsable prenait soin d’une bande de démunis. L’échancré du mohair arrivait. Résigné à mourir, le responsable me confiait en chuchotant le sort de ses handicapés. Puis il suivait son bourreau. Je demandais à l’un des simples d’esprit s’il y avait une arme quelque part. Il me désignait le dessus d’un living au bout d’une grande table. J’y trouvais une sorte de couteau à jambon long, mince et recourbé. Je m’en munissais et attendais que le sinistre tueur en mohair sorte de la salle où il avait emmené — et probablement exécuté — le responsable de la brocante. Lorsqu’il passa la tête, je lui entaillai la nuque. Pour m’assurer qu’il fut rendu inoffensif, j’abattis l’arme une seconde fois et lui tranchai les mains.