Je me retrouvais sur un trottoir encombré de bras et de jambes factices, près d’un grand centre de congrès. C’était un salon des prothèses, je croisais des gens sans membres, et même une fille qui n’avait plus que les épaules et la tête, le reste de son corps était comme ces personnages de bois pour les dessinateurs. Elle chantait. Puis il y avait l’organisation d’une sorte de randonnée pour ces amputés, des indications à la craie sur le trajet, qui les prévenaient des difficultés. Je m’en éloignais, arrivais dans une cuvette en contrebas de la tour Eiffel, couverte de racines auxquelles je devais m’agripper pour sortir.