Je trouvais deux volailles toutes plates et complètement desséchées au fond d’un sac. Je cherchais le responsable et le suivais jusqu’à un incinérateur composé de tiroirs de la taille d’un carreau de céramique réfractaire. Il me montrait les cendres de la première volaille, m’encourageant à faire de même avec la seconde. J’allais avec le tiroir dans la forêt, je tombais sur un wagon avec des fenêtres noires. D’un coup, l’affluence dans la forêt, il fallait que nous fuyions en Russie. Je préférai rester ici. Ma sœur prenait le train, avec un nouveau-né dans les bras. 16 ans plus tard, je n’avais toujours pas de nouvelles.