East Village Blues (Chantal Thomas). Ce bouquin est une sorte d’arnaque sans conséquence. Tissé de paragraphes sur la Beat generation si factuels qu’on les croirait prélevés à wikipedia, sans l’once d’une appropriation ou d’une réflexion. La place de la narratrice dans le dispositif est très léger – souvenirs d’une virée en 1970 et retour aujourd’hui dans ces mêmes quartiers. Elle fait la promo de Jeremiah Moss qui dans son livre Vanishing New York (et sur son blog) dresse la recension de ce qui a disparu dans l’East Village et ce qui le remplace (ce qu’elle a eu la flemme d’’écrire, sans doute). Je suis vache : deux chapitres éveillent la curiosité, dont celui où elle suit une Asiatique vêtue de blanc. Mais c’est maigre et on sort de la lecture sans grand chose dans la besace.
Repris la réécriture de Cluche (qui s’appelle Micmacs au Maquis).
Pfizerisé ! S’il n’y a pas d’effets secondaires dans l’heure qui vient, je leur colle un procès.
Ces pédants fonctionnent avec les mêmes ressorts que ce qu’ils dénoncent.
Combien ma cervelle peut rester idiote devant quelque chose ; combien une lecture (une déposition de lucidité) peut la sortir de son embarras.
Il existe des Janus autant que de variétés de dés : à six, douze, vingt faces.
Analyse de mes romans : le récit tend à ce qu’un groupe se constitue, de manière aléatoire ; dès lors, chaque individu cherchera à se séparer de ce groupe, à en fuir la logique. (Ce qui est peut-être pertinent si on en vient à vouloir cerner l’auteur, dont les récits peuvent englober un genre, mais pas y obéir et s’y morfondre.)