2020 CHAPITRE 26
On commençait par décrire en détail le théâtre de l’action, comme qui planterait d’abord un décor pour allumer ensuite les projecteurs, dans l’attente de l’entrée des personnages. Ou alors, ceux qui voulaient capter l’intérêt du lecteur, dès le début, commençaient leur premier chapitre par une scène très remuante et intéressante, emmenée dans un rythme endiablé et suivie en général d’une longue exposition de ce qui avait précédé. Les arbres généalogiques, les références aux origines du héros étaient donnés dans les chapitres suivants, qui devenaient terribles pour peu que l’auteur ait une plume trop vive. On se servait également d’actions parallèles, en demandant l’autorisation au lecteur d’abandonner Louise à ses gémissements, pour revenir à Gérard qui s’entretient avec son avocat, pour enfin décrire l’agonie du grand-père. Quant au dialogue, il était plutôt de style réaliste, mais sans vulgarité, entrecoupé de pauses pour allumer une cigarette, pour ouvrir la fenêtre, pour froncer les sourcils, ou regarder son interlocuteur droit dans les yeux. (Alejo Carpentier, le renouveau du roman, 1953)
Une fois publiés Retour sur Mars ; Chroniques de Caïman ; Micmacs au Maquis ; Moi, Ogrur le Minuscule ; Le Chevalier Compost, La Guerre contre le Pulp ; la novélisation de Araknia et le spin-off de L’Homme qui Traversa la Terre, puis le texte où Charles Perrault et Philip K. Dick se retrouvent autour de leur jumeau mort, j’écrirai : Robert Darvel, une autobiographie par Frédéric B***.
De l’influence extra-papillaire de la photographie sur l’art culinaire depuis Paulette Buteux.
Quand la porte des toilettes s’entrebâille, poussée par un chat n’ayant aucun sens de l’intimité, et que celui-ci nous regarde avec l’air condescendant et quelque peu moqueur de qui sait se lécher le cul.
Le concept de semi-sequel.
Un jour, je danserai à six pieds de vous.
Écrire, c’est taire.