L’histoire de Chicago May (Nuala 0’Faolain) Quiconque a émigré se rappellera que l’espace entre les pays est plein d’émotion. (p. 37). J’avais oublié que les autobiographies de criminels ne sont qu’intrigues sans sujet. Son livre existait parce que May était une criminelle, et les criminels agissent ; ils ne réfléchissent pas à leurs actions. Cela me confronta au caractère assommant du picaresque et me rappela combien il est peu satisfaisant, de nos jours, de lire une somme d’expériences motivées par les événements et non par les personnages. (p. 43). et elle avait vu les femmes se déplacer dans l’enclave limitée de la maison, seul endroit dans lequel on leur accordait le pouvoir. (p. 58). Mais un livre est une autre affaire. C’est à la fois une action et une réflexion, et réfléchir n’était pas le fort de May. (p. 142). la satisfaction de faire quelque chose communément estimé louable. (p. 149). Les gens qui ont été des intimes se punissent mutuellement avec la même aisance qu’ils ont connue dans le plaisir. Ils mettent la modération en suspens, comme ils l’ont fait jadis pour l’acte d’amour. (p. 209).
Découvert Marie-Thérèse Bodart (Belgique) et Armonia Somers (Uruguay) dans l’anthologie Le fantastique féminin