Raised by wolves L’épisode 1et l’épisode 5 sont de bonne tenue, le final du 10 est idiot. La sidération est vite ensevelie sous des thèmes rebattus, non développés. Les péripéties devraient dévorer le récit et non pas ricocher à l’infini contre ses écailles. Nombre de séries SF lorgnent du côté de la technique des huit cents mots empruntée par Van Vogt à Gallishaw : n’importe quoi mis bout à bout donne une illusion de récit. (Les autres genres aussi, mais en SF, les limites du possible sont par essence plus lâches, on peut impulser plus facilement vers tout et n’importe quoi.) Pas d’autre objectif que le feuilletonnant saison après saison. Côté acteurs, Travis Fimmel qui grimace tout comme dans Vikings ressemble à une version mâle de Patricia Arquette extrapolée par un logiciel défaillant. Par contre, l’actrice Amanda Colin est épatante. Les autres ? Sont réduits à jouer aux cartes à l’arrière plan, en attendant que le showrunner donne à ses fils narratifs épars un semblant de figure.
Goût des Livres au Maquis. Le Bal des vipères (Horacio Castellanos Moya) / Les falsificateurs (Antoine Bello) + Narayan + Arno Calleja + Miguel Bonnefoy. Avec Constance Chlore, qui a lu des extraits de son texte Alpha Bêta Sarah, accompagnée de sa copine-chanteuse (qui ressemble foutrement à Debbie Harry). Tout d’abord apparues avec un bunch
Le Magicien de la finance (R. K. Narayan). Quelle fausse idée de la vie on se faisait le jour de son mariage ! (p. 45). on les entendait parler entre eux de « problèmes », puis ils disparaissaient jusqu’aux élections suivantes. (p. 75). Notre monde part en quenouille parce que nous n’avons plus de lotus autour de nous. (p. 106).