Détails glanés dans mes lectures
Dans Les Conquistadores de Hammond Innes :
(p. 67) Tandis qu’il [Cortés] était à Cozumel, il avait enrôlé un Espagnol nommé Aguilar, échoué sur ce rivage huit ans auparavant. / Il retrouva même un lévrier abandonné par les hommes de Grijalva ou peu-être de Córdoba. Bien gras et le poil luisant, il vint au rivage en remuant la queue à la rencontre des marins.
(p. 120) Pour se distraire, Moctezuma avait une volière. […] Il avait également un zoo où, en plus de toutes es espèces d’animaux, dit Tapia, il gardait des monstres , hommes et femmes, des infirmes ou des bossus. […] Dans un vivarium, il élevait toutes sortes de gibier d’eau […] Il avait, en outre, une infirmerie pour les oiseaux malades, dans laquelle il abritait aussi des albinos humains.
(p. 125) Ainsi, certains cadeaux — les vivres eux-mêmes, peut-être — envoyés [par les prêtres] ont été envoûtés. Quintalbor, le Mexicain qui ressemblait à Cortés, fut sans doute utilisé comme double, de la manière dont les sorciers utilisent la poupée transpercée d’aiguilles. […] Un moment crucial de l’histoire fut l’arrivée de Teudilli, avec le casque que Cortés exigeait de recevoir, en retour, rempli d’or. Ce casque, en effet, ressemblait étrangement à ceux que portaient leurs ancêtres, le peuple de Quetzalcoatl
(p. 142) Au sommet se trouvaient deux pièces, hautes d’une lance et demie, sanctuaire du principal dieu du pays, dont l’idole était faite de toutes sortes de graines et de semences moulues puis pétries dans le sang des jeunes garçons et filles vierges. Pour cela, ils les tuaient en leur ouvrant la poitrine, en arrachant leur cœur pour en exprimer le sang dont ils pétrissaient les graines, en un bloc plus haut qu’un homme.
(p. 144) Ils pouvaient faire en plumes des papillons, des oiseaux, des arbres, des fleurs et des prairies, avec tant de finesse qu’ils semblaient naturels et vivants. / Ils peuvent sculpter un perroquet d’argent dont la langue, la tête et les plumes remuent ; un singe dont la tête et les pattes sont mobiles et qui tient une quenouille à la main, avec tant de naturel qu’on croirait les voir filer. / Ils mangeaient tout ce qui vit : des serpents (sans la tête), les petits chiens engraissés et châtrés, les loirs, les souris, les taupes, les vers de terre, les poux…
(p. 145) Des pirogues chargées d’excréments humains arrivaient au marché pour vendre leur chargement aux fabricants de sel ou… aux guérisseurs de maladie de peau. / Tous ces achats se faisaient sur la base du troc, la seule forme de monnaie étant la graine de cacao ou l’œsophage d’oie, servant de bourse pour la poudre d’or.
(p. 233) Comme ceux de la Nouvelle-Espagne, les soldats [de Pizarro] portaient une armure de coton molletonné et les caballeros avaient revêtu la cuirasse.
(p. 242) [Pizarro] accepta les cadeaux d’Atahualpa : […] du parfum tiré de la chair d’oie séchée et pulvérisée.
(p. 308) Apprenant cela, Pizarro prit une des femmes de l’Inca, la déshabilla, la fit attacher nue à un arbre et, face à toute son armée assemblée, la fit flageller puis l’offrit comme cible à ses archers et ses arbalétriers. Cette femme était une des plus belles épouses de l’Inca et Pizarro savait qu’il en était très épris.