J’invite du monde dans le pavillon des grands-parents à Montrouge. Vétuste, tarabiscoté, vide, je vois pour la première fois le parquet à l’emplacement des meubles ôtés. Je vais aux toilettes, lavabo doré. Je découvre au fond, derrière les tuyaux de la chasse, une porte que je n’avais jamais vu dans mon enfance, puis un couloir menant à un labyrinthe, comme un Old Delhi de magasins, bureaux et salles de réception séparés les uns des autres par une ou deux marches d’un sol moquetté. Je m’y perds. Je demande l’aide de quatre standardistes-coiffeuses-secrétaires en blouse. Devant un étal de matériel hi-fi, un homme désigne une platine et déclare : je n’achète plus Allemand. Lorsque je lui dis que j’ai gardé ma Rega Planar 3, il me regarde avec un air de pitié courroucée.