Nuit à pied en banlieue. Je traverse des jardins de feutrine détrempée. Dans une avenue large, des militaires/pompiers tentent de me prendre à parti ; je réponds que je n’habite pas (ou plus) ici. La rue est barrée de planches. Ce n’est pas la Commune mais une brocante. Je sors un livre et montre une photographie de Béla Lugosi. Lui-même, barbu, me fait visiter l’endroit. Il est chafouin, pas très franc. Il m’entraîne entre des murs suintants, pleins de salpêtre. me montre des caisses emplies d’appareils photo et un projecteur de cinéma (du 48 mm, précise-t-il). Puis un livre rouge, très épais, massicoté en deux sur la hauteur. Le titre, écrit en noir, est : Tales of the aiguille.