D’astreinte dans des bureaux, je sers le café à des hommes d’affaires. Je croise un ami des années lycée ; il me ramène dans son minibus conduit par autrui jusqu’à un jardin. De l’autre côté d’un grillage, deux personnes jouent avec une courte pirogue en bois massif sur une mare gelée. Puis, dans une salle d’attente, parmi les bagages épars nous trouvons un nid de serpents dans une valise ouverte. Un Espagnol en saisit un gros et nous montre que pour le tuer, il faut tirer une languette juste après la tête, ce qui laisse un sillon. Il suffit ensuite de la détacher. Ce qui reste, noir, bleu et chair pâle ressemble à un maquereau vidé.