Je retournais au siège de Charlie. C’était devenu un long couloir en demi sous-sol, donnant sur une buanderie avec une machine à laver à hublot et au papier mural blanc. Je cherchai en vain une tache de sang. Je n’arrivais pas à savoir si les gens que j’y rencontrais avaient à voir avec les victimes. Puis je me retrouvais dans un endroit que j’avais rêvé la veille, une sorte de marché couvert en haut d’une rue pavée. J’y croisais Jean-Bernard Pouy et Romain Bouteille. Un autre type fouillait parmi des affiches. Je voyais passer un original de Jean-Claude Forest, pinceau sur très grand papier pelure. Je ne disais rien, lorsque le gars cessait de chercher, j’y retournais – mais impossible de remettre la main sur le Forest.