Nous pénétrons dans l’arrière-boutique d’un graveur dont l’unique sujet est Napoléon II : deux lignes qui dessinent une base mafflue et qui s’étrécissent en un long cou surmonté de deux ronds, ce qui me fait penser au nécessaire à huile et vinaigre des restaus routiers. Il y a du monde, nous sommes déchaussés et plus ou moins installés sur un très grand lit. Vient ensuite le moment rituel : le graveur est sommé de délivrer une « improvisation mondaine ». Il s’y met. Son histoire est convenue, mais le public s’extasie de manière guindée, surjouée et creuse. Je m’ennuie à son écoute et finis par prendre la parole. Mon récit est meilleur mais les habitués ne manifestent rien, j’ai brisé les convenances. Tout va bien jusqu’au moment où il faut partir car là, les couleurs des chaussettes ne correspondent pas aux gens !
(J’ai relevé la présence furtive de l’ami d’enfance du #rève2017 [12])