Conviés à un repas type Noël. En carriole à deux roues. Je crois qu’un gros chien y est attelé, mais non, il marche à côté, la carriole avance d’elle même. Nous passons près d’un champ clos de pierres en contrebas où se réunit déjà du monde pour la fête. Mais ce n’est pas là que nous allons, nous sommes attendus dans une ferme, chez une paysanne seule avec son fils tandis que tous les autres ripaillent ailleurs. Étrange. Elle nous sert sur des plateaux. Puis direction la ville. Nous feignons d’être des capitaines de soirée et abordons les gens dans le hall d’un cinéma. Nous draguons deux filles, simples et gentilles, elles nous invitent. Dans l’ascenseur, brièvement seuls, nous vidons deux petites bouteilles. Là-haut, nous sommes tous les quatre sur des matelas pneumatiques au sol, si mous que nous ne voyons pas les uns les autres. Une des filles dit qu’elle n’aime pas un livre, sans savoir que je l’ai écrit. Pour sauver le coup, malin, mon copain demande si elles connaissent Dominique Dick.