Nous nous promenions derrière la maison, je découvrais un renfoncement en béton, bas de plafond, que je ne connaissais pas, avec des poules — et des objets qui nous appartenaient, mais dont j’avais oublié l’existence. Je me baissais et entrais. Ça donnait sur une très grande pièce en bois au parquet brut un peu en pente, deux mezzanines, une modeste et une gigantesque, une paillasse devant des fenêtres comme une véranda, avec un vivarium et une souris qui plongeait dans l’eau d’une bonbonne de verre. Je retrouvais des meubles que je ne me souvenais pas avoir entreposés là. Je me demandais : pourquoi n’avait-on jamais investi cette partie-là de la maison ?