Vu All is true (Kenneth Branagh, Judi Dench & Ian McKellen) et The good liar (Helen Mirren & Ian McKellen). Dans le premier, Kenneth Branagh n’ose pas remuer les traits de son visage, de peur de faire sauter le maquillage qui tente de le faire passer pour Shakespeare.
J’ai en tête quelques trucs qui trouveraient une légitimité par rapport aux attentes du lectorat d’Imaginaire – et pour répondre à leur envie, insinuée par l’uniformité de leurs lectures, d’être un tant soit peu bousculé.
Il faudrait cesser de donner le pouvoir à des gens de pouvoir.
J’aime les fins où l’histoire s’éloigne du roman pour ouvrir l’affaire hors de son confinement narratif.
Les fils du vent (Robert Charles Wilson) : univers parallèles en pagaille. — Les Beatles. Vous savez, Lennon et McCartney ? Sergeant Pepper, Abbey Road ? — Inconnu au bataillon, dit Emmett avec désinvolture. Ce sont des types de ton école ? (p.70). Et : Hé ! se dit-il, si on reste ici, je deviendrai compositeur et je me ferai appeler Lennon McCartney. (p. 95.) Le roman date de 1985, le film Yesterday (Danny Boyle) est sorti en 2019. Tout le long des cent dernière pages, le livre me tombait des mains. Karen trébucha et se remit à courir. Karen se racla la gorge et entra pour le rejoindre. Karen se mordit le poignet et recula d’un pas. (p. 268 / 269). Pas terrible, au final.
Péter, c’est avoir la porte du cul qui grince.